Le cru 2015 est donc un grand cru. Les dieux en ont décidé ainsi puisqu’il ne peut en être autrement. Ce sont eux qui gouvernent. Des festivités de ce type en plein air sont entièrement tributaires du ciel.
Que ce soit Prairie des Filtres, ou en ville, Hors Prairie. Et donc, mise à part la première soirée qui n’était pas encore l’une des quatre “phare“ du festival, ce fut le plein ou presque pour les deux scènes, scène Pont-Neuf et scène Village. Et même pour le Jeune Public. J’ai pu remarquer le succès assez fou des Jeux du monde !! et de tout le Hors-scène, et du Trombino Loco, sans oublier Ousmane Sow au Museum dont la sculpture est revenue à la lumière et dont on espère bien qu’elle ne repartira pas trop profond dans les réserves du Musée Les Abattoirs : un comble.
Pour terminer, c’était la journée Occitania, comble, une fin en apothéose qui laisse bien augurer de la saison prochaine annoncée par Monsieur le Directeur Hervé Bordier, en ce dimanche matin : ce sera CELTE. Et attention, les musiques celtes et toutes les formes de musiques que ces musiques celtes ont pu inspirées, influencées. Il n’y a pas que la harpe celtique, les bagado, cornemuse et guimbarde, jusqu’en Galice avec gaitas, tambour et bombo. Elle influence même la musique électronique ! A l’évidence, ce monde est bien vaste. Il y aura largement de quoi occuper les scènes et autres points de chute. On fait entièrement confiance à l’équipe artistique. Et à celle de la communication pour le faire savoir !!
Plus de 91 000 entrées, cette année, auquel on peut ajouter les publics des opérations parallèles : 1 800 pour Barrio Loco et les Bibliothèques de Toulouse, 4 800 pour la Valise Rio Loco, 9 900 dans la ville, les 21 000 repas proposés en cantine scolaire, ainsi que la fréquentation des expositions. Le chiffre de 100 000 sera-t-il atteint en 2016 ? Et attention pour un festival qui est passé à 4 jours et non plus 5, mais c’est peut-être, finalement, un bien pour tout le monde, et d’une gestion un peu allégée, moins stressante, et plus confortable aussi pour les riverains, point à considérer autant que tout le reste.
Michel Grialou