Pier Paolo Pasolini a été sauvagement assassiné le 2 novembre 1975. Malgré l’acharnement d’une Italie bien pensante et réactionnaire à effacer ses traces, restent de lui, au delà des chefs-d’œuvre cinématographiques, des poèmes qui en font l’égal des plus grands, Virgile ou Théocrite, François d’Assise, Pavese ou Pascoli, mais aussi de Machado ou Lorca; en particulier ceux de la jeunesse en dialecte frioulan d’où jaillissent « la douceur et la fragilité d’un Narcisse campagnard » selon les mots de Dominique Fernandez.
J’ai voulu donner à entendre ce poète chrétien, dialectal, amoureux d’une société rurale qu’il identifie à sa mère tant aimée, et qui pince là sa corde la plus sensible; inviter mes auditeurs à s’abreuver à cette source de jouvence :
Fontaine d’eau de mon village,
Fontaine de rustique amour
Il n’y a pas d’eau plus fraîche que dans mon village.
E.FABRE-MAIGNÉ
Poesia e musica. Supplica a mia madre (Pasolini/Tarullo)
Cinéma Véo à Muret
samedi 27 juin 2015 à 21h00
Tel : 06 74 41 49 51
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