Le groupe n’en finit pas de remplir les salles dans le cadre de sa nouvelle tournée Black City Tour, la tournée la plus impressionnante du groupe liée à la sortie du douzième album « Black City Parade ». Les chiffres sont vertigineux et ce, d’autant plus pour un groupe français. On a bien le droit d’être un brin chauvin. Mais quand on goûte au côté hors normes de chaque concert, cette débauche d’énergie, de fureur même dans l’envie de donner plus, le succès s’explique. Le public n’est pas dupe.
Car il faut le faire, pour un groupe dont il ne reste qu’un seul des membres présents à la formation d’origine. C’est dire le talent et le charisme du rescapé Nicola Sirkis… Après un passage à vide il y a quelques années, c’est reparti avec les mêmes triomphes. Indochine bénéficie du retour en grâce dans le public des artistes français et, de la disgrâce pour certaines locomotives internationales un peu fatiguées. Encore fallait-il être prêts, encore fallait-il que le public reste fan des chansons d’avant, et se passionnent pour les dernières, et c’est le cas ! Enfin, on ne peut pas toujours parler du public d’avant car il se renouvelle sans arrêt, les nouvelles têtes se plongeant dans les anciens tubes tout en se réjouissant de cette musique pop-rock puissante mais pas pour autant délibérément fracassante. Un public intergénérationnel, c’est un gage carton plein de réussite, une façon de jouer dans la cour des grands.
Mais le Black City Tour, c’est aussi un spectacle avec une mise en scène grandiose imaginée par rapport aux salles faisant partie de la tournée, spectacle qui en rajoute par sa démesure et participe au côté événementiel de la production, un show spectaculaire très visuel aux ambiances rock et aux images panoramiques. Alors, fans de toujours ou de façon plus épisodique, non initiés partis à la découverte, ne vous posez pas de questions existentielles, laissez-vous emporter par le tourbillon de décibels et d’images qui va vous submerger, abandonnez-vous pendant plus de deux heures. La réalité réapparait bien assez vite !!
Indochine offre un show généreux. Les anciennes chansons comme « Tes Yeux noirs », «L’aventurier» ou «Alice & June» devraient être au rendez-vous comme une nuée d’autres. Mais il faut couvrir aussi les décennies de création du groupe. Il n’y aura pas la place pour tout ce que le public pourrait réclamer. « College Boy » relève de l’indispensable en ces temps fortement perturbés. « Trois nuits par semaine » ? un vieux tube qui fonctionnera toujours. Gageons toutefois que lorsque viendra le titre incontournable – ne pas le chanter pourrait déclencher une émeute à la fin – «J’ai demandé à la lune», il sera repris en chœur par la foule, dans une vraie communion, tous les portables s’allumant comme de véritables cierges. Et place, bien sûr, aux nouvelles mélodies que l’on retrouve sur le dernier album. « Europane ou le dernier bal » finira-t-elle le concert ? « Tallula » refera-t-elle surface ? Vous l’avez compris, le mieux, c’est d’y être !
Comme le dit un fan parmi les fans : « Indochine ça ne s’explique pas, ça se vit. 32 ans après l’Aventurier, 11 ans après Paradize, la magie opère toujours et nous emporte avec elle dans son ciel, dans ses propres étoiles qui brillent encore et continuent pour certaines de naître. J’ai découvert le groupe tard mais le souffle de vie d’Indo n’est pas encore près de cesser et je suis heureux que l’histoire qui se poursuit aujourd’hui ait inscrit mon nom dans ses pages, même dans les dernières, puisque l’important est de figurer d’une façon ou d’une autre dans l’ouvrage. Car l’histoire d’Indochine c’est également nous qui en faisons le récit, nous le faisons vivre comme Indo nous fait vivre, nous en sommes fiers comme ils nous rendent fiers de nous. Le Black City Tour, ainsi que tout ce qui l’entoure est ce chapitre qui m’a fait exister dans ce livre, alors merci Indochine de m’avoir permis de rentrer dans ton histoire. Je ne sais pas où l’on va mais on y va, à ce Black City Tour 3 qui se dessine lentement devant moi, et à ce Stade de France dont je rêve depuis si longtemps. Et quand tout sera fini, moi je n’oublierai jamais ce voyage, ni tous ces gens. » et qui sait ? peut-être pourrez vous dire avec lui : « …ça m’a trop marqué, je me sens complètement amorphe après avoir vécu tant d’émotions, il me faudra la nuit pour m’en remettre. Histoire de sortir de ce rêve indochinois… ».
Comme le dit un fan parmi les fans : « Indochine ça ne s’explique pas, ça se vit. 32 ans après l’Aventurier, 11 ans après Paradize, la magie opère toujours et nous emporte avec elle dans son ciel, dans ses propres étoiles qui brillent encore et continuent pour certaines de naître. J’ai découvert le groupe tard mais le souffle de vie d’Indo n’est pas encore près de cesser et je suis heureux que l’histoire qui se poursuit aujourd’hui ait inscrit mon nom dans ses pages, même dans les dernières, puisque l’important est de figurer d’une façon ou d’une autre dans l’ouvrage. Car l’histoire d’Indochine c’est également nous qui en faisons le récit, nous le faisons vivre comme Indo nous fait vivre, nous en sommes fiers comme ils nous rendent fiers de nous. Le Black City Tour, ainsi que tout ce qui l’entoure est ce chapitre qui m’a fait exister dans ce livre, alors merci Indochine de m’avoir permis de rentrer dans ton histoire. Je ne sais pas où l’on va mais on y va, à ce Black City Tour 3 qui se dessine lentement devant moi, et à ce Stade de France dont je rêve depuis si longtemps. Et quand tout sera fini, moi je n’oublierai jamais ce voyage, ni tous ces gens. » et qui sait ? peut-être pourrez vous dire avec lui : « …ça m’a trop marqué, je me sens complètement amorphe après avoir vécu tant d’émotions, il me faudra la nuit pour m’en remettre. Histoire de sortir de ce rêve indochinois… ».
Michel Grialou
Indochine
mardi 25 mars 2014 – Zenith de Toulouse
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