« Wolverine : le combat de l’immortel », un film de James Mangold
En 2006, sous la caméra de Brett Ratner, les X-men étaient dissous dans X-men : l’affrontement final. Dissous ne voulant pas dire qu’ils avaient disparus, voici donc le plus célèbre d’entre eux, Logan alias Wolverine, de retour, cette fois dirigé par James Mangold, dont on se souvient du superbe biopic , Walk the line, consacré à Johnny Cash (2006). Le scénario s’inspire ici d’un comic book signé Chris Claremont et Frank Miller. On retrouve donc Logan, seul, vivant comme un ermite dans les montagnes, côtoyant sans sourciller les plus monstrueux grizzlis. Plus violent que jamais, il défend, toujours à bon droit, ses idées humanistes. C’est dans cet endroit improbable que Yukio, une jeune japonaise qui n’a pas spécialement froid aux yeux, vient le récupérer. En fait elle est envoyée par un puissant industriel nippon, en passe de mourir et à qui Logan a sauvé la vie lors de l’explosion atomique de Nagasaki. Logan ne peut que répondre à cette invitation ultime. Erreur funeste ! Le voici derechef aux prises avec de redoutables yakuzas et une étrange créature, somptueuse plastiquement, mais dont le nom fait frémir : Vipère. Quant au sujet de l’invitation, il est loin d’être parfaitement honnête. Tout est en place pour une suite de bastons mémorables mélangeant les griffes en adamantium de Logan et les redoutables katanas. Amateurs d’actions exotiques, vous ne serez pas déçus. Ce qui paraît plus ambigu se cache dans le souhait de Logan d’en finir avec son immortalité. A vrai dire, cela ne transpire pas de manière évidente et crée un flou dans le personnage dont Hugh Jackman (Logan) n’arrive pas à se sortir. En conclusion, un opus qui ne manque pas d’attraits mais un peu en demi-teinte. La suite est pour l’an prochain et s’intitulera : X-men : Days of Future Past. Elle a été confiée à Bryan Singer, auteur des deux premiers volets de la saga des X-men.
Robert Pénavayre