Scraty le magnifique
Le quatrième opus de la saga préhistorique tient ses promesses. Nous retrouvons ainsi nos trois compères : Manny le mammouth, Diego le tigre à dents de sabre et l’inénarrable Sid le paresseux. Sans oublier cette star aujourd’hui planétaire : Scrat, l’écureuil. Toujours à la poursuite de son gland, il va provoquer catastrophes sur catastrophes. Et cette fois rien moins que la dérive des continents à la suite de laquelle notre planisphère actuelle s’est dessinée. Cela nous vaut une séquence liminaire d’anthologie. Puis nous retrouvons nos trois amis qui vont, évidemment, subir de plein fouet ce séisme. Depuis le premier tome de leurs aventures, bien des choses ont changées. Manny est aujourd’hui papa d’une ravissante ado mammouth qui commence à regarder du côté des garçons. Dans une séquence plus douloureuse qu’il n’y paraît, mais à hurler de rire, Sid récupère sa grand-mère, une sorte furie édentée dont l’animal de compagnie est une énorme baleine. Puis c’est tout un équipage de pirates aussi destroy les uns que les autres qui fait son apparition et qui va constituer l’élément moteur de l’action. Voilà, tout est en place pour que ces rocambolesques et finalement familiales aventures nous entrainent dans un délire trépidant de situations comiques. Le tout « entrelardé » de mini-séquences scratiennes culminant dans le nirvana du petit écureuil, la fameuse Atlandide, terre sacrée dans laquelle tout tourne autour du fameux gland. Une séquence aux reflets de peplum qui verra l’ultime catastrophe s’accomplir.
Rien n’est annoncé, mais il serait étonnant qu’une franchise aussi rentable s’arrête là !
Robert Pénavayre