Un alerte centenaire
Voilà cent ans, sous la plume du père de Tarzan, Edgar Rice Burroughs (1875-1950), naissait John Carter, ce terrien qui allait se trouver propulsé sur Mars et participer ainsi à la délivrance de sa bien-aimée martienne et de divers peuples opprimés par de méchants conquérants. L’histoire à laquelle se réfère le premier long métrage en images réelles d’Andrew Stanton (oscarisé pour Wall – E) est contenue dans le premier livre du Cycle de Mars, paru en 1912 et intitulé La Princesse de Mars. A vrai dire, le scénario est un rien complexe à raconter. Soit on marche à fond dans l’héroic fantasy, soit c’est le contraire et dans ce cas on passe son chemin. Si vous êtes un fan du genre, je vous promets de vous régaler car ce film est vraiment original en termes de création et d’ambiance. Sans parler bien sûr des effets spéciaux. Les prises de vues réelles sont sidérantes de beauté et les incrustations bluffantes de réalisme. Si vous retrouvez un peu l’atmosphère de Stars War, vous ne vous trompez pas car George Lucas himself reconnaît son addiction à cette saga martienne. Seul bémol, le personnage de John Carter est confié à un comédien, Taylor Kitsch, vraiment peu enthousiasmant, jouant comme il peut, et encore, de ses seuls biscotos. Si ce premier film fonctionne sur le plan commercial, la suite de la saga pourrait voir le jour. Il y a 13 volumes ! Pour l’heure, suspense, action et humour sont au menu de ce cocktail jubilatoire. Pour la suite, il faudra peut-être resserrer quelques boulons…
Robert Pénavayre
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