C’est une preuve supplémentaire, si elle était nécessaire, de la qualité artistique de la formation toulousaine propulsée encore plus haut par son chef attitré et Directeur musical actuel, Tugan Sokhiev. Soyons un peu chauvin et disons que l’ONCT n’abandonne qu’une seule série de spectacles à l’Orchestre National de France, les représentations de Rigoletto dirigées par Roberto Rizzi-Brignoli.
Les Chorégies ouvrent donc, devant l’incomparable mur du Théâtre Antique, avec Aïda de Verdi dans une mise en scène de Charles Roubaud. Tugan Sokhiev est à la direction musicale de l’ONCT.
On les retrouve dans un concert symphonique de choc, le lundi 11 Juillet. Au menu, la Symphonie n°5 de P.I. Tchaïkovski et en première partie, un monument parmi les concertos pour piano, le fameux n°3 de Rachmaninov avec pour soliste prestigieux, et prodigieux, le russe Denis Matsuev, un physique du genre cataclysme tranquille mais pianistiquement, un colosse diabolique devant ses “mille“ touches blanches et noires.
Le samedi 16 juillet, c’est un concert tout Beethoven. On retrouve nos toulousains auxquels se joint le splendide Chœur de l’Orfeon Donaostiarra de San Sebastian dans la IXè Symphonie, avec un somptueux quatuor vocal. La soirée débute par la symphonie n°1.
C’est un très beau mois de Juillet pour nos musiciens de Toulouse.
Michel Grialou