Lilo et Stitch, un film de Dean Fleischer Camp
Aïe aïe aïe, les ayatollahs du dessin animé d’origine (2002) ne sont pas contents du tout. Il y aurait trahison ! Le bûcher est dressé. Disney continue donc les remakes en live-action de ses productions entièrement animées. Il y a eu des réussites. Mais pas que, c’est sûr…

Stitch et Lilo (Maia Kealoha) – Crédit : Disney
Aujourd’hui nous voilà de retour dans le petit monde hawaïen, ses lagons, son ciel bleu, ses plages, Lilo, sa grande sœur Nani et Stitch. Pour les rares au monde qui ne sauraient qui est Stitch, je vous le présente. Né d’une manipulation génétique au fin fond d’une galaxie qui n’a rien à envier à Star Wars, Stitch, proche cousin du gremlin, est né pour être une arme de destruction massive. Ce qui n’était pas forcément la commande de l’Empire qui a financé cette étude. Le verdict est brutal : l’exil. Stitch s’empare d’un vaisseau spatial et file derechef vers la Terre, poursuivi par son créateur et un spécialiste de la mode terrienne… Bien sûr il va tomber nez à nez avec Lilo qui, pauvre petite fille fracturée par la disparition de ses parents, n’arrive pas à trouver sa place dans la société. Malgré son allure de grosse peluche bleue et sa capacité immodérée à tout détruite sur son passage, Stitch va trouver avec Lilo une amie. Celle-ci va le défendre contre vents et marées et en faire son animal de compagnie, à vrai dire d’un genre un peu spécial…
Nous retrouvons ici le scénario des origines, c’est vrai moins construit. Nous pouvons aussi apercevoir de lourds clins d’œil, assumés faut-il imaginer, aux univers Marvel et DC Comics. Sans oublier la référence implicite au E.T. de Spielberg. Pourquoi pas ? La toute jeune Maia Kealoha s’empare avec gourmandise et fraicheur de Lilo, lui assurant un côté rebelle qui ne peut que fonctionner avec le tempérament de Stitch.
Bon, ce n’est pas le film de l’année certes, mais le sillon qu’il creuse autour de la famille et de son importance pour se construire ne peut être que salué. Après…