Jusqu’au 11 novembre 2025, le musée Saint-Raymond dévoile au public une sélection de pièces exceptionnelles, jusqu’alors conservées dans ses réserves. Ces trésors proviennent de divers horizons, de l’Europe à l’Égypte, en passant par la région toulousaine.
« Le lieu abrite un fonds archéologique d’une telle richesse que seulement 3 % de ses objets sont exposés en permanence », explique la médiatrice culturelle du lieu. Sortie de boîte(s) dévoile ainsi des découvertes locales et des trésors issus de civilisations antiques, permettant au public de prendre part à un voyage qui mêle art et histoire.
L’âge du bronze, témoin des premiers échanges
L’exposition met en avant des objets datant de cette période, qui s’étend de 3000 à 1200 avant notre ère. On y découvre des objets comme des parures, des armes et des outils, témoignant des avancées techniques et des échanges entre les civilisations de l’époque. Ces pièces, dont certaines viennent du Koban (Caucase), témoignent des progrès dans l’artisanat et des influences réciproques de cette période.

Des objets datant de l’Âge du bronze © Tess Beirao
De l’Italie à l’Égypte
Le musée abrite une vaste collection d’œuvres provenant de toute la Méditerranée. Dans cette exposition, plusieurs objets issus de l’Égypte, de Chypre et d’Italie sont mis en avant. Parmi les pièces phares, on retrouve des vases étrusques, un casque de type Negau en bronze, illustrant les liens entre l’Étrurie et les peuples celtes, ou encore une tête de guerrier chypriote.
L’exposition met également en lumière des objets provenant de l’Égypte antique, un carrefour majeur des échanges méditerranéens. Parmi les objets exposés, figurent des sarcophages, une momie ainsi que des masques funéraires.

Sarcophages de l’Égypte antique : témoins de la richesse des rituels funéraires © Tess Beirao
Des trésors toulousains
Enfin, l’exposition se termine sur un volet local. Elle présente des trouvailles issues de fouilles archéologiques menées à Toulouse, notamment sur les sites du métro Esquirol, du cimetière de Mourait ou encore de la bastide Pons-de-Prinhac. « Cela offre aux Toulousains un aperçu unique de l’histoire de la région à travers les siècles », s’enthousiasme la médiatrice culturelle du lieu.

Des trésors toulousains © Tess Beirao