Plus de 70 ans après sa création, le Festival Mondial de la Magie revient troubler les spectateurs. Pour la deuxième année consécutive, le show fera une halte au Bascala, les 8 et 9 février 2025. L’opportunité pour le public de (re)découvrir les plus grands magiciens internationaux de notre époque, à travers des numéros multidisciplinaires. Culture 31 a échangé avec Claude William, directeur artistique du spectacle, pour en apprendre davantage.
Charlie Mag © Dan & Nat Photographies
L’histoire a repris son cours. Le Festival Mondial de la Magie a été créé dans les années 50 par André Salaville. Le magicien lyonnais a pris sa retraite en 1987 et la société de production Magic World Diffusion prend depuis peu la relève. Dans le cadre de ce grand come-back, Claude William assure la direction artistique. « Le cahier des charges de ce festival implique de rester fidèle à ce qu’André Salaville avait fait. C’est-à-dire d’avoir un minimum de huit artistes sur scène et qu’ils aient tous obtenu un titre de champion d’Europe, d’Asie ou du Monde. C’est ce qui fait la différence avec les autres spectacles », déclare-t-il. Le Festival Mondial de la Magie propose donc une compilation d’univers, placée sous le signe de l’excellence. Et la recette fonctionne ! Plus de 300.000 personnes ont déjà assisté au spectacle en France et la tournée a décroché le partenariat officiel de la Fédération Française des Artistes Prestidigitateurs.
Ernesto Planas © Festival Mondial de la Magie
De la magie, et pas que
Globalement, aucun détail n’a été laissé au hasard. « Les magiciens ne présentent que le meilleur d’eux-mêmes et le public passe d’un domaine à l’autre en quelques minutes. Même les enchaînements entre chaque numéro sont très courts, entre 3 et 5 minutes maximum. Le maître de cérémonie, Ronan Calvary, est également un mentaliste exceptionnel », ajoute Claude William. Pour en revenir aux prestations des magiciens, elles sont souvent multidisciplinaires, en mêlant par exemple la danse, la musique ou le mime à la magie. Elles peuvent également être très chorégraphiées. C’est davantage le cas du côté des artistes asiatiques qu’européens. Le directeur artistique mentionne entre autres le trio Zheng Fusion, seul numéro au monde composé de trois femmes, de nationalités différentes, qui font de la grande illusion.
Le Bascala, une salle idéale pour un pareil spectacle
Pour ce qui est des dates toulousaines, prévues les 8 et 9 février 2025, le choix du Bascala n’a pas été anodin. « Au lieu de faire le zénith de Toulouse sur une seule représentation, ou la salle de Muret, qui est très grande aussi, la production a privilégié une salle de capacité moyenne pour que tout le public – peu importe la catégorie de son billet – voie très bien le spectacle », explique Claude William. En effet, il est difficile d’observer les tours de cartes depuis les gradins les plus hauts d’un zénith ! Pour les néophytes encore indécis, le directeur artistique décrit le Festival Mondial de la Magie comme « un spectacle pour adultes qui plaît aux enfants », et non l’inverse, avant d’ajouter que « la magie, c’est avant tout de l’illusion et du rêve ». De manière générale, les spectacles de magie remplissent de plus en plus les salles. L’engouement est croissant !
