Jusqu’au 29 avril, la Halle de la Machine et le Muséum de Toulouse s’associent à l’occasion de l’exposition Géants et l’opéra Urbain Le Gardien du Temple, la porte des Ténèbres. Une rencontre qui permet d’allier science et imaginaire.
Hors-les-murs : Mécaniques naturelles. C’est la création née d’une collaboration entre le Muséum de Toulouse et la Compagnie La Machine. Depuis le 17 décembre, ces deux lieux culturels proposent au public un dialogue entre science et art. L’événement s’inscrit dans une programmation qui croise l’exposition temporaire Géants et l’Opéra urbain Le Gardien du Temple, la Porte des Ténèbres.
Deux maquettes phares signées La Machine investissent le Muséum. Une girafe à l’allure mécanique, Giraffa camelopardalis mecanicus, présentée dans le Grand Carré. Elle tient notamment compagnie à Twiga, la girafe naturalisée du Muséum. Plus loin, un ours polaire imposant, Ursus maritimus mecanicus, prend place aux côtés de ses cousines des Pyrénées, Cannelles et Caramelles. « Pour passer du croquis à la construction, tout commence par une maquette », précise la Compagnie La Machine.
François Delaroziere, directeur artistique de la Compagnie, et Adam Huyet, préparateur au Muséum, se retrouveront le dimanche 5 janvier pour une discussion inédite. Le thème choisi : Les parallèles entre préparation scientifique et fabrication artistique. « On partage le même sens aigu de l’observation et de la technique », expliquent-ils.
Les 12 et 13 avril, les amateurs de dessin pourront participer à un workshop exceptionnel, Du croquis à la machine. Guidés par François Delaroziere, les participants pourront créer un bestiaire inspiré des formes du vivant et des créations mécaniques de la Compagnie.
Cette exposition donne l’occasion de redécouvrir le vivant à travers la mécanique. « J’aime qu’on voie l’intérieur des machines, l’architecture, les rouages, les poulies, qu’on ressente comment c’est fait », rappelle François Delaroziere.