A pas tout à fait trois heures de voiture de Toulouse, de l’autre côté des Pyrénées, se tient tous les ans un festival dont la programmation se conjugue entre musique, art lyrique, danse et variétés. Et tout cela à un très haut niveau d’exigence. Pour sa trentième édition, ce Festival invite une pléiade d’artistes dont le commun est de fréquenter les plus grandes scènes de la planète. Tout simplement.
Cette année, les festivités débuteront le 7 juillet avec un récital du pianiste chinois Lang Lang et se termineront le 16 août avec un concert du mythique groupe pop britannique Simply Red. C’est dire, en matière d’éclectisme !
Entretemps, c’est un calendrier de 24 dates qui est proposé aux festivaliers. Parmi celles-ci, comment ne pas retenir plus particulièrement certaines qui mettent des étoiles dans les yeux des mélomanes. Il en est ainsi de ce Gala lyrique du 15 juillet qui réunira pour un concert avec orchestre, les sopranos Sondra Radvanovsky et Eva-Maria Westbroek, les barytons Carlos Alvarez et Leo Nucci, le ténor Marcelo Alvarez et la basse Ruggero Raimondi. Plusieurs récitals tout aussi prestigieux s’échelonneront également le long de ce festival : Olga Peretyatko (18 juillet), Anita Rachvelishvili (3 août), Bryan Hymel (5 août) et Xavier Sabata (7 août). Excusez du peu !
L’affiche de Turandot
Roberto Boile – Photo Luciano Romano –
Mais le point d’orgue du Festival sera incontestablement la nouvelle production, signée Mario Gas, de l’opéra posthume de Giacomo Puccini : Turandot. Il sera donné deux fois, les 6 et 8 août, avec une distribution brillantissime : Irène Théorin (Turandot), Roberto Aronica (Calaf) et Maria Katzavara (Liu), sous la direction de Gianpaolo Bisanti. Difficile de résister à une pareille proposition !
Dans le même degré d’urgence, la soirée du 29 juillet sera un incontournable pour tout amateur de danse classique puisque le Festival invite à cette date, et pour un unique gala, l’un des plus grands danseurs de notre temps, l’Italien Roberto Bolle, qui viendra accompagné de ses ami(e)s. Pluie d’étoiles en perspective.
Robert Pénavayre
Une chronique de ClassicToulouse
Infos et réservations : Festival Castell Peralada